Silvio Berlusconi rempile pour un troisième mandat

La victoire du "cavaliere" face à son adversaire de centre gauche Walter Veltroni est finalement plus importante que prévu. L'homme d'affaire reprend donc du service, pour un troisième mandat.

Citation :

Le conservateur
Silvio Berlusconi a obtenu, lundi 14 avril, un troisième mandat de
président du Conseil, avec une majorité plus forte que prévu. Son
adversaire de centre-gauche, Walter Veltroni, a reconnu sa défaite à
l'issue des élections organisées dimanche et lundi. "J'ai appelé le
dirigeant du Peuple de la liberté, Silvio Berlusconi, afin de
reconnaître sa victoire et lui souhaiter bonne chance dans ses
fonctions", a déclaré M. Veltroni, ancien maire de Rome, aux journalistes, devant le siège de son parti.

Des projections des instituts de sondage
fondées sur des résultats partiels annoncent au Peuple de la liberté
(PDL) – nouvelle alliance de centre-droit du "Cavaliere" – une
victoire sans ambiguïté à la Chambre des députés et au Sénat. D'après
les résultats du ministère de l'intérieur portant sur 55 600 des 60 000
bureaux de vote (hors vote des Italiens de l'étranger), la coalition de
droite dirigée par M. Berlusconi obtient 47,1 % des voix au Sénat
contre 38,1 % au centre-gauche de Walter Veltroni. En termes de sièges,
selon une projection de l'institut Piepoli effectuée lundi en fin de
soirée, la droite a obtenu la majorité absolue au Sénat – 162 sur 315 –
enjeu crucial du scrutin, car le contrôle de cette chambre est
indispensable pour gouverner. La droite est également donnée
largement gagnante à la Chambre des députés, avec 46,4 % des voix,
contre 37,9 % à la gauche, avec près de 80 % des bulletins dépouillés
par le ministère de l'intérieur.

la suite: http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/04/14/italie-les-premieres-tendances-donnent-silvio-berlusconi-vainqueur_1034268_3214.html?xtor=RSS-3208

Citation :

Au lendemain de sa victoire, Silvio Berlusconi ne se fait guère
d'illusion : «Cinq années difficiles m'attendent», a-t-il reconnu
mardi. Le chef de file de la droite italienne a l'occasion de
transformer l'Italie en un État moderne. Encore lui faut-il ne pas
commettre de nouveau l'erreur de 2001, quand il avait déçu son
électorat en n'effectuant pas les réformes promises. «Cette fois, la
droite n'aura plus d'alibi», souligne le Corriere della Sera. Sa
force, durant sa campagne, aura été de ne pas brandir la baguette
magique. Il n'a promis ni baisses d'impôts spectaculaires ni dépenses
excessives. Les mesures annoncées ont été prudentes, voire
parcimonieuses. L'abolition des vignettes sur la voiture et les
deux-roues est ainsi présentée comme une hypothèse à moyen terme. Deux
urgences l'attendent : il lui faut d'abord moderniser l'architecture
d'un État sclérosé et bureaucratique. Cela implique de réécrire la
Constitution, reconfigurer les missions du Parlement, voter une
nouvelle loi électorale. La classe politique en discute depuis quinze
ans, sans avoir jamais abouti. Pour y parvenir, Berlusconi devra
s'entendre avec le Parti démocrate de Walter Veltroni, une majorité des
deux tiers étant requise au Parlement. Il se dit prêt au dialogue.

source: lefigaro.fr

Assez réjouissant ! Pas que je sois fana du personnage, mais il a été diabolisé quasi quotidiennement par une presse gaucho-bien pensante.

Les italiens ne s'en sont pas laissé compter, ont remarqué que ses légisaltures avaient été moins brouillon et moins pourrie que celle de Prodi & Co, mais surtout que Berlusconi était le seul, depuis 50 ans (sic !) a avoir "duré" toute une législature.