Les Etats-Unis vont exercer une "pression financière sans précédent" sur le régime iranien, avec "les sanctions les plus fortes de l'Histoire", a annoncé lundi le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo.
© afp.com/SAUL LOEB Mike Pompeo lors de son investiture comme chef de la diplomatie américaine à Washington le 2 mai 2018
L'Iran n'aura "plus jamais carte blanche pour dominer le Moyen-Orient", a déclaré lundi Mike Pompeo, chef de la diplomatie américaine, en présentant la nouvelle stratégie américaine après le retrait de l'accord sur le nucléaire iranien. Mike Pompeo a promis de "traquer les agents iraniens et leurs supplétifs du Hezbollah à travers le monde pour les écraser".
12 conditions draconiennes
Il a énuméré lundi douze conditions pour conclure un "nouvel accord" avec l'Iran. Certains points concernent la puissance nucléaire iranienne : le pays devra donner un accès illimité aux inspecteurs internationaux, arrêter totalement l'enrichissement d'uranium et la production de missiles balistiques ou à capacité nucléaire.
Mais les États-Unis attendent également de l'Iran des actes diplomatiques et géopolitiques forts : la libération de tous les ressortissants américains -et de leurs alliés- détenus en Iran, la reconnaissance du gouvernement irakien, l'interruption de tout soutien aux Houthis du Yémen, au Hezbollah libanais ou encore au Hamas.
En échange, les États-Unis sont prêts à lever, à terme, leurs sanctions. Mike Pompeo a demandé le "soutien" des alliés de Washington, notamment européens, même s'ils les a prévenus: les entreprises qui feront affaire en Iran dans des secteurs interdits par les sanctions américaines "seront tenues responsables".
Pendez moi ça dixit Clint Eastwood il avait raison
4 en même temps Macron Sarko Hollande et Cazeuneuves des roumis (dans l'Islam il seraient pendu)