Raison pour laquelle Macron veut leur sucrer les allocs puis les camps de travail
Ben Non
Contredisant les dernières saillies des députés de droite ou de LREM, dont Damien Adam, qui estime que les chômeurs profitent du système pour «partir en vacances aux Bahamas», Pôle Emploi note que 86% des demandeurs d'emploi respectent les obligations de recherche.
Les dernières données de Pôle Emploi vont-elles éteindre la polémique, (re)lancée récemment par plusieurs hommes politiques, sur la prétendue fainéantise des chômeurs profitant des allocations pour se tourner les pouces ?
Selon les Echos, qui ont obtenu un premier bilan du contrôle de la recherche effective d’emploi, généralisé il y a un an et demi par Pôle Emploi, 86% des chômeurs inscrits ont montré qu’ils remplissaient bien leurs obligations, contre 14% seulement qui ont été radiés. Et parmi ces 14%, seuls 40% étaient indemnisés, 23% relevant du régime de solidarité et 36% ne touchant rien.
Des chiffres qui confirment les expérimentations menées il y a trois ans, notamment en Poitou-Charentes, qui avaient conduit à un taux de radiation de 13,4%.
Dans le détail, sur un panel de 100 personnes contrôlées, selon les Echos, 11 ont retrouvé un emploi ou n’étaient plus soumises à une obligation de recherche (en formation, par exemple), et 55 étaient bien dans les règles après une «simple vérification administrative». Sur les 34 personnes restantes avec qui un conseiller est entré en contact, 20 ont pu prouver qu’elles étaient bien dans les clous ou ont été «remobilisées», et 14 personnes, donc, ont vu leurs droits suspendus durant quinze jours.
Depuis la généralisation du dispositif, assuré par quelque 200 conseillers spécialisés, 270 000 contrôles ont été effectués, soit 12 000 par mois en moyenne. Le président de la République, Emmanuel Macron, veut aller encore plus loin, et multiplier par cinq les effectifs des conseillers dédiés à cette tâche.
Ces dernières semaines, plusieurs personnalités, au sein de LR ou de LREM, avaient de nouveau remis le sujet sur la table, en multipliant les «exemples» de demandeurs d’emploi profitant du système. Un bal ouvert le 16 octobre par le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, qui expliquait alors que «la liberté, ce n’est pas de bénéficier des allocations-chômage pour partir deux ans en vacances».
Dix jours plus tard, le président de la région Rhône-Alpes-Auvergne, Laurent Wauquiez, embrayait un cran au-dessus, lors d’un meeting dans les Alpes-Maritimes : «J’ai vu tout ce qui nous fait enrager en silence […] J’ai vu ces situations qui nous révoltent, où un demandeur d’emploi pousse la porte de Pôle Emploi pour trouver un emploi et on lui répond : "Vous avez deux ans d’assistance chômage, ne vous pressez pas. Profitez un peu de la vie.''»
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Dernier en date, mais non des moindres, le député LREM Damien Adam qui, dans une interview début novembre à Paris Normandie, racontait : «Quand vous êtes salarié et que vous voyez certaines personnes qui partent en vacances aux Bahamas grâce à l’assurance chômage, il est légitime de se dire que ce système marche sur la tête». Les Bahamas ? Un exemple parfaitement bien choisi.
Mais Macron peut fermer les ANPE , couper les crédits aux chômeur leur interdire la carte bancaire donc ils deviennent des sous citoyen et comme en Arabie Saoudite ils deviennent des esclaves , pas cher mais ça rapporte, et les récalcitrants ben la chambre