Tout commence le 20 juillet 2014, quand Nabil Koskossi souhaite organiser une manifestation propalestinienne à Sarcelles.
Interdit par le préfet, un rassemblement avait tout de même eu lieu et avait viré à l’émeute.
Fin juillet, la mairie avait déposé plainte pour destruction et dégradation de biens privés ou menace contre le collectif de Garges-Sarcelles, dont Nabil Koskossi était le porte-parole.
En avril, la plainte était classée sans suite par le parquet de Pontoise.
Un an plus tard, sur son profil Facebook, à la suite d’un article du journal « Le Monde » citant Nabil Koskossi, François Pupponi indique avoir prévenu la journaliste « sur la nécessité de ne pas donner la parole à de tels individus qui bafouent les lois de la République et ses principes ». C’est pour ces propos que l’ancien maire a été reconnu coupable de diffamation.
Pas de condamnation en revanche, mais une relaxe concernant les propos tenus dans « Le Parisien » en réaction au classement de sa plainte. « Je suis sidéré de ce classement sans suite et que cette personne, proche de certains réseaux, puisse être dégagée de toutes responsabilités », avait-il déclaré.
la plainte de la ville contre les organisateurs pour manifestation à caractère antisémite avec des cris mort aux juifs a été classée sans suite
François Pupponi, également condamné à verser 3 000 € de dommages et intérêts à Nabil Koskossi, ne compte pas en rester là.
« Ma réaction est simple vive la France ! s’insurge l’élu. On a connu en juillet 2014 une manifestation à caractère antisémite avec des cris mort aux juifs. Depuis cette date terrible, la plainte (NDLR : de la ville) contre les organisateurs a été classée sans suite. Et maintenant c’est moi qui suis condamné pour diffamation, voilà la France d’aujourd’hui ! Je suis en colère. »
L’élu insiste : « non seulement je vais faire appel mais on s’est aussi pourvu en cassation à la suite de la décision du tribunal de Pontoise. Je m’interroge sur la position de la justice. Les messages qu’elle me fait passer depuis 2014, c’est : taisez-vous. Je suis victime et c’est moi qui suis condamné. »
source : http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/sarcelles-francois-pupponi-condamne-pour-diffamation-24-10-2017-7352259.php