Après sa défaite dès le premier tour de la présidentielle, François Fillon avait estimé que la polémique autour de Sens commun avait "plombé" sa campagne. Près d'un mois après, il va plus loin dans ses reproches à l'émanation politique de la Manif pour tous, qui a intégré Les Républicains et porté les dernières semaines de la campagne du candidat. Comme le rapporte Le Parisien ce samedi, l'ancien Premier ministre intègre Sens commun au bilan qu'il tire de sa campagne.
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"Par rapport à Sens commun, j'ai sûrement fait une connerie. Je n'aurais pas dû leur donner autant de place dans ma campagne" a-t-il admis auprès d'un ancien ministre qu'il a eu ces derniers jours au téléphone", indique le quotidien.
Un revirement peu apprécié
Des propos qui contrastent d'autant plus avec son silence assourdissant depuis la présidentielle. L'ancien candidat s'est mis en retrait, mais les règlements de compte ne sont eux pas très loin. C'est en effet un revirement de la part de François Fillon, qui avait proposé, à une semaine du premier tour, d'intégrer des membres du mouvement au gouvernement s'il était élu président.
Au fil des mois, Sens commun a pris une place de plus en plus importante au sein du parti et de la campagne. Madeleine de Jessey, porte-parole et co-fondatrice de Sens commun, est membre du bureau politique des Républicains, et le mouvement a organisé le rassemblement au Trocadéro, qui avait donné un dernier élan à la campagne du candidat.
"Ingrat"
Ces propos de sont pas du goût de tous, notamment au sein du courant conservateur. Sur Twitter, de nombreuses voix ont réagi depuis samedi pour dénoncer ce revirement. C'est le cas de Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, connue pour ses engagements contre l'homoparentalité, l'euthanasie ou l'IVG. Mais aussi de Pierre Gentillet, l'ancien président des jeunes de la Droite populaire.
"Fillon sans Sens commun faisait un résultat encore plus faible. Sens commun a surestimé Fillon, incapable de porter le courant conservateur", a écrit Jean-Marie Le Méné. "Le même Sens commun qui lui a sauvé la mise en organisant le grand rassemblement au Trocadéro qui lui a évité d'avoir à se retirer. Ingrat", a estimé pour sa part Pierre Gentillet.
Pascal Gannat, le président du groupe FN dans les Pays-de-la-Loire, pointe quant à lui "l'inélégance" de François Fillon.
http://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/les-nouveaux-regrets-de-fran%C3%A7ois-fillon-sur-sens-commun-passent-mal/ar-BBBmVgG?li=BBwlBpb&ocid=spartanntp
Bigre il devrait être en prison une vraie comme aux USA
et bien d'autres