Pensez-vous que l'enquête sur l'explosion de l'usine AZF a été bien menée ?
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On a parlé de l'affaire AZF, que le gouvernement de la République a étouffée dans la foulée du 11 septembre, et qui porte de toute évidence la marque du terrorisme islamiste. Un employé algérien lié aux radicaux aurait actionné la bombe, selon les premiers éléments réunis par une journaliste de l'Express et approfondi par un correspondant du Figaro dans son , "AZF, un silence d'Etat" (Seuil, 2008).
L'ancien chef des RG Yves Bertrand a confirmé la piste islamiste dans ses fameux carnets : http://www.azfsilencedetat.com
En effet, ils n'hésitent pas à imposer une chape de plomb sur les attentats trop humiliants ou exigeant une réponse jugée trop coûteuse électoralement et économiquement parlant. Les agents du renseignement, députés, limiers, qu'ils soient Américains ou Français, défendent leur carrière avant leur pays. On l'a vu aux Etats-Unis avec la parodie des lettres d'anthrax, les Français, eux, ont AZF. Voir notre article :
Comme l'ont réalisé les lecteurs du blog drzz, les gouvernements occidentaux n'hésitent pas à imposer une chape de plomb sur les attentats trop humiliants ou exigeant une réponse jugée trop couteuse électoralement et économiquement parlant. Les agents du renseignement, députés, limiers, qu'ils soient Américains ou Français, défendent leur carrière avant leur pays. On l'a vu aux Etats-Unis avec la parodie sur les lettres d'anthrax, les Français, eux, ont AZF.
A l'occasion de la sortie du livre " AZF, un silence d'Etat" par Marc Menessier, journaliste scientifique au Figaro, je reposte l'article de 'l'Express" paru sur cette affaire.
PRESENTATION DU LIVRE
Toulouse, 21 septembre 2001 : l'usine AZF explose, provoquant la mort de 30 personnes, en blessant 3000 autres, endommageant des milliers d'habitations. Un accident ? Un attentat ? Quoi qu'il en soit, la Ville rose mais aussi la France entière sont en état de choc. Quelques heures seulement après le drame, les plus hautes autorités de l'Etat écartent d'emblée la piste de l'attentat. Trois jours plus tard, le procureur de Toulouse leur emboîte le pas, se disant même sûr " à 99% " qu'il s'agit là d'un accident. Restant sourds à toute autre hypothèse, policiers et magistrats vont, des années durant, s'évertuer à démontrer le bien-fondé de leur thèse, multipliant les explications scientifiques les plus contradictoires, alternant les silences embarrassés et les coups de menton vindicatifs. En vain : comme le montre ce livre, au terme de cinq années d'une parodie d'instruction judiciaire, le dossier de la plus grave catastrophe industrielle qu'ait connue la France reste désespérément vide. Des zones d'ombre que nul n'a voulu en haut lieu éclaircir subsistent, qui permettent toutes les interrogations. Le procès qui s'ouvre dans quelques mois risque de jeter une lumière singulièrement crue sur les impasses de ce qu'il faut bien appeler un fiasco judiciaire. Cette enquête rigoureuse, menée en dépit de mille obstacles, explique la genèse et les raisons d'un scandale: le silence obstiné de l'Etat.