Le petit journal de l'élection 2008

En novembre 2008, les élections présidentielles signeront le départ de G.W. Bush à la tête des Etats-Unis. Qui pour lui succéder ?
Aujourd'hui, trois candidats à l'investiture dans chaque camp se détachent et apparaissent comme des candidats potentiels à la présidence.
Côté républicain: John McCain, Mitt Romney et Rudy Giuliani.
Chez les démocrates: Barack Obama, Hillary Clinton et John Edwards.

Votre opinion et vos news à ce sujet sont à poster dans ce topic.

Le site de CNN est très bien pour se renseigner et voir les profils des candidats de chaque parti
http://www.cnn.com/ELECTION/2008/

Question candidats républicains, un autre semble se détacher du lot, selon un de mes amis, chroniqueur politique canadien :

il s'agit de ce gros frimeur d'Al Gore, dont le magnifique film-supercherie a sériesement garni l'escarcelle : le fims lui a rapporté 50 millions de $, et chaque conférence 200.000 $ cash, plus "avantages"

Les poches bourrées, et surfant sur la mode du réchauffement planétaire, il risque de faire un tabac !

D'autant plus qu'il déploie toute une campagne visant à ruiner l'image d'Hilary Clinton, sur le seul grief qu'elle ne se serait pas opposée à la guerre en Irak.

mp a écrit:

Question candidats républicains, un autre semble se détacher du lot, selon un de mes amis, chroniqueur politique canadien :

il s'agit de ce gros frimeur d'Al Gore, dont le magnifique film-supercherie a sériesement garni l'escarcelle : le fims lui a rapporté 50 millions de $, et chaque conférence 200.000 $ cash, plus "avantages"

Les poches bourrées, et surfant sur la mode du réchauffement planétaire, il risque de faire un tabac !

D'autant plus qu'il déploie toute une campagne visant à ruiner l'image d'Hilary Clinton, sur le seul grief qu'elle ne se serait pas opposée à la guerre en Irak.

Démocrate non ?
A l'heure actuelle il ne s'est pas encore porté candidat. Mais je ne pense pas que cela changerait grand chose. Clinton et Obama sont loin devant.

Voici une vidéo trouvée sur le site de campagne de Barack Obama.
Il y parle du systeme de santé.
Instructif.

http://link.brightcove.com/services/link/bcpid416308493/bclid416343960/bctid932584144

Le très conservateur Mitt Romney a indiqué qu'il ne souhaitait pas une présence dans la durée des forces américaines en Irak.

http://www.usatoday.com/news/politics/election2008/2007-06-07-romney-iraq_N.htm

Un article du monde.fr sur le leadership qu'exerce actuellement H. Clinton chez les démocrates en vue des élections de 2008.

Citation :

Quand il a été élu à la tête du Parti démocrate du New Hampshire, en mars, Ray Buckley croyait disposer d'un état-major de quatorze personnes. Il n'en a trouvé que trois à leur poste. Les autres avaient été recrutées par l'équipe d'Hillary Clinton.

Lorsqu'il s'est présenté au QG de campagne de Barack Obama, le rival de Mme Clinton pour l'investiture démocrate, personne ne savait qui il était. La plupart des volontaires étaient des "parachutés" sans attache locale. Pour M. Buckley, l'anecdote résume l'état des lieux, à sept mois des primaires : "Beaucoup de jeunesse et d'exubérance chez Barack Obama. Mais l'expérience et les esprits brillants sont chez Hillary."


Près de six mois après avoir lancé sa candidature à l'élection présidentielle de 2008, Hillary Clinton s'est installée en tête des prétendants démocrates. Selon les sondages, Barack Obama est distancé d'une dizaine de points. " Hillary en est à sa troisième campagne présidentielle, si on compte celles de son mari, souligne M. Buckley. Personne n'a plus d'expérience qu'elle." Mme Clinton engrange les soutiens : le maire de Los Angeles, Antonio Villaraigosa, le sénateur du New Jersey, Robert Menendez...

Sans donner d'interviews, elle est omniprésente dans les médias. Deux nouveaux livres viennent de paraître sur elle. L'un, de plus de 600 pages, écrit par Carl Bernstein, l'alter ego de Bob Woodward dans l'affaire du Watergate ("Une femme aux commandes") ; l'autre, de 438 pages, par deux journalistes d'investigation du New York Times, Don Van Matta et Jeff Gerth ("A sa manière").

En quelques mois, Mme Clinton a adouci son image. Si Barack Obama, 45 ans, insiste sur l'importance du "jugement", elle joue sur l'âge, l'expérience. Lors du dernier débat entre les présidentiables, elle a parlé au nom de l'ensemble des démocrates, coupant court aux chamailleries des "jeunes" sur le vote des crédits pour la guerre. "Les différences entre nous sont mineures. Les différences entre nous et les républicains sont majeures."

La candidate se sert de son mari sans la moindre réticence. Elle rappelle continuellement son expérience à la Maison Blanche et elle dit "nous", en parlant de certaines des décisions de Bill Clinton. Si elle est élue, elle entend faire de son mari un "ambassadeur itinérant" chargé de réconcilier les Etats-Unis d'Amérique avec le reste du monde.

Mme Clinton a aussi essayé de répondre à ceux qui la trouvent froide et ambitieuse. Sur son site Internet, elle a lancé un concours de chansons de campagne. Son clip, pour remercier les contributeurs, est un modèle d'understatement, d'humour pince-sans-rire. Elle se moque d'elle-même et de son côté première de la classe. Mais il y a encore beaucoup de chemin à faire. Selon un sondage CNN publié lundi 11 juin, elle reste au troisième rang pour la sympathie qu'elle attire, loin derrière M. Obama. Son conseiller en image, Howard Wolfson, trouve qu'elle polarise moins sur son image. "Cela s'estompe, dit-il. Nous sommes très satisfaits de notre performance jusqu'à présent."

Mme Clinton a la chance d'être une spécialiste reconnue du système de santé, l'un des principaux sujets de préoccupation des électeurs après l'Irak. Mais échaudée par l'accueil qu'avaient reçu ses propositions en 1993, elle n'a pas l'intention de retomber dans le même piège et elle a laissé à M. Obama l'idée d'une couverture universelle. Dans le New Hampshire, le grand sujet de préoccupation est ""la guerre, la guerre, la guerre", décrit M. Buckley. "Jamais les gens n'ont été aussi unis. Pour la première fois, les militants sont en phase avec le parti tout entier, qui est lui-même en phase avec les électeurs indépendants."

UNE AVANCE PARMI LES ÉLECTRICES

L'un des handicaps de Mme Clinton est d'avoir voté en faveur de la guerre en Irak, le 11 octobre 2002. Dans leur livre, M. Van Matta et M. Gerth affirment qu'elle ne s'est pas préoccupée d'aller lire la partie confidentielle de la synthèse rédigée à l'époque par les services de renseignements américains (National Intelligence Estimate), qui nuançait passablement les affirmations de l'administration Bush sur la menace irakienne ; ce que l'intéressée n'a pu que confirmer (six sénateurs seulement l'ont lue).

Elle essaye de se rattraper en livrant un message simple : "J'arrêterai la guerre en janvier 2009." Et pour l'anniversaire de ce vote, début octobre, elle a proposé de résilier l'autorisation qui avait été donnée au président Bush.

L'une des clefs de l'avance de Mme Clinton réside dans le vote féminin. On les disait tenues à l'écart par sa froideur, son "ambition" et la manière conciliante dont elle avait réagi aux infidélités de son mari. Manifestement, les femmes sont séduites, en particulier celles qui ont des origines modestes. Selon un sondage CNN, Mme Clinton a une avance de deux contre un chez les femmes démocrates alors que, chez les hommes, elle est presque à égalité avec M. Obama. Un autre sondage, publié mardi par le Washington Post, confirme ces résultats : 51 % des femmes démocrates préfèrent Clinton (et 24 % Obama).

Les Américains sont-ils prêts à élire une femme ? D'après un sondage Gallup publié, début mai, par le Pew Research Center, 88 % d'entre eux se déclarent prêts à voter pour une femme "suffisamment qualifiée". Après avoir été séduit un temps par la candidature de M. Obama, le réalisateur Steven Spielberg a apporté, mercredi, son soutien à Mme Clinton. "J'ai pris du temps pour me familiariser avec l'impressionnante palette (de candidats) démocrates et je suis convaincu qu'Hillary Clinton est la candidate la plus apte à nous diriger, dès son premier jour à la Maison Blanche", a-t-il dit.

Citation :

Démocrate non ?

Sorry, un lapsus

Citation :

Un article du monde.fr sur le leadership qu'exerce actuellement H. Clinton chez les démocrates en vue des élections de 2008.

En fait, elle tout pour elle : intelligence, expérience, volonté, maturité.

Je pense qu'elle ferait une grande Présidente.

Elle a néanmoins un gros handicap, elle a voté pour la guerre en Irak contrairement à Obama.
De plus, Rudy Giuliani, s'il est désigné par les Républicains, serait un redoutable adversaire.

Amnesiac a écrit:

Elle a néanmoins un gros handicap, elle a voté pour la guerre en Irak contrairement à Obama.
De plus, Rudy Giuliani, s'il est désigné par les Républicains, serait un redoutable adversaire.

Comme à peu près toute la classe politique américaine, elle a vôté en toute désinformation sur des dés pipés par l'équipe Bush.

Quant aux républicains, ils devraient se concentrer sur une candidature unique : Giuliani est connu et estimé sur la côte Est, et surtout dans NY et environs. Hilary est connue et respecté partout.

La problème avec Hillary Clinton est qu'il y a pas mal des démocrats que lui supportent, mais avec la reste du population, elle n'est pas trop aimé.

Moi, je trouve qu'elle met ses doigts dans l'aire pour décider ce qu'elle pense. Je ne la supporte pas. Je préfère John Edwards.

Qu'est ce qui distingue Edwards de Obama dans ton choix ?

Edwards a les programmes bien plus substantifs qu'Obama. Edwards était le seul candidat sans compter que Bill Richardson (qui a parlé plus tard) à la mention le génocide dans Darfur, le seul candidat de concentrer sur la division entre les riches et pauvres, le seul pour reconnaître le problème avec "race" en Amérique, et tandis qu'Obama parlait de la santé universelle, Edwards était le seul candidat sérieux pour parler du "single payer". Je trouve que Edwards est plus sensible envers les ouvriers et les pauvres.

Peux tu nous parler du "singer payer" ?
John Edwards n'est il pas trop "liberal" pour avoir une chance sérieuse ?

Je ne sais pas Amnesiac, s'il est trop "liberal". Il y en a qui disent ça, mais je ne suis pas sur.

Pour "single payer", wikipedia l'explique bien:


http://en.wikipedia.org/wiki/Single-payer_health_care

Tres instructif. Merci.

Pour John Edwards, il me parait évident qu'il fait partie des politiciens les plus "a gauche".

En parcourant les forums, j'ai réussit à dégoter la vidéo complete du dernier débat démocrate qui à eu lieu à Washington le 28 juin dernier.

http://www.pbs.org/kcet/tavissmiley/specia...rums/video.html

Un indicateur pour l'avenir ?
Barack Obama a réuni 32,5 millions de dollars pour sa campagne, ce qui le place en tête parmi les candidats (démocrates et républicains confondus) en "levée de fonds".
Je ne vous cache mon intérêt pour sa candidature que j'ai relevé assez tardivement. Il semble maintenant etre devenu un incontournable de la vie politique.

Citation :

Presidential contender Sen. Barack Obama raised at least $32.5 million in the second quarter of 2007, topping his first quarter effort by nearly $7 million, the Illinois Democrat's campaign announced Sunday.
art.obama.ap.jpg

The Obama campaign said the senator raised "at least" $31 million in the second quarter in primary money, and a total -- counting $1.5 million in general election funds -- of $32.5 million.

The amount is believed to be the highest ever raised in a quarter by a Democratic candidate, and exceeded what rival Sen. Hillary Clinton's campaign predicted she would raise in the same period.

In an e-mail posted on the campaign Web site, Obama campaign manager David Plouffe said the fundraising will allow Obama to compete fully funded in all February 5, 2008, contests in states like California and New York.

"Frankly, when we entered this race, we did not think that was possible," Plouffe wrote. "We estimated at this point of the campaign we'd be at least $20-25 million behind one of our fellow candidates."

Clinton's campaign has not yet released the amount of money raised for the second quarter, which ended at midnight Saturday.

Spokesman Howard Wolfson said Thursday that the New York senator and former first lady expected to be out-raised by Obama. Wolfson said she would raise "in the range of $27 million" in the second quarter, putting her total take for the year north of $53 million.

In the first quarter, Obama raised $25.7 million, and $24.8 million of that was for the primary campaign. Clinton led Democratic fundraising in the first quarter, raising $26 million, and posted another $10 million from her Senate war chest.

Also on Sunday, former Sen. John Edwards' campaign announced that it had raised more than $9 million in the second quarter. That total is sharply lower than it was during the first quarter, when he raised more than $14 million. But the deputy manager of his campaign touted the news.

"It's been a great quarter for us," Jonathan Prince told reporters Sunday during a conference call.

Prince said the campaign had reached its goal for the three-month fundraising period, and added that "almost all" of the money raised in this quarter can be spent in the Democratic primary.

And Sen. Chris Dodd, a Connecticut Democrat, raised $3.25 million in the second quarter, a campaign official said. But the official told CNN that Dodd's campaign does not have a primary-general election split broken down.

Overall, Dodd has raised more than $12 million in 2007 to date and has about $6.5 million remaining in the bank, the official said.

Although candidates have until July 15 to file their contribution and expenditure reports with the Federal Election Commission, many campaigns -- especially those that did well -- are likely to release the figures sooner.
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Earlier this week, a spokesman for New Mexico Gov. Bill Richardson said he has raised at least $7 million from April through June, which would be about $800,000 more than he raised in the first quarter.

Richardson's overall total will top $13 million, which would put him near the top of the second tier of Democratic candidates.

source: cnn.com

La fin de la guerre en Irak ne posera guère de problèmes ...

L'indépendance énergétique sera par contre ruineuse à atteindre, mais peut simultanément créer une relance économique dans ces secteurs. Sans que le travailleur standard n'y trouve de gros débouchés cependant.

Quant au système de santé universel, si l'idée est plaisante, elle est la source de déficit monumentaux dans tous les pays qui le pratiquent. En France,par exemple, c'est 13 milliards d'€ chacuqe année, chiffre en augmentation constante.

Or, les USA, avec 30,62 milliards de $ de déficit mensuel, ne sont guère en position de jouer la générosité.

On peut donc prévoir un déséquilibre plus grave encore des finances de l'Etat, un recours obligé à des hausses fiscales salées, des pertes d'emploi, et l'effet de dégradation boule de neige bien connu en Europe.

Sans compter l'effet d'attractivité sur les immigrants de toute provenance, que les USA ont bien du mal à gérer. il leur faudra donc renforcer leurs structures de contrôle, revoir le système d'identité, etc, etc.

C'est bien joli de promettre des cadeaux dans l'air du temps, mais personne ne parle de la facture sociale

Il y a vraiment un impressionant engouement autour de la candidature de B. Obama.

Il est certain que sa position contre le guerre en Irak lui donne beaucoup plus de crédibilité aupres un électorat de plus en plus réticent à la politique américaine que sa principale adversaire démocrate, Hillary Clinton.

Ron Paul est interrogé par George Stephanopoulos sur ABC.
La vidéo date de dimanche dernier.

https://www.youtube.com/watch?v=UjhG5wuBvAM

Les trois favoris au GOP affirment que leur position en faveur de la guerre en Iraq au début ne veut pas dire qu'ils sont automatiquement favorables au maintien des troupes là-bas. Ils savent bien que la guerre est maintenant très impopulaire.

Un article du LA Times.
http://www.latimes.com/news/politics/la-na-iraqpol11jul11,1,5121192.story?ctrack=1&cset=true

Mitt Romney courtise le vote des hispaniques.
Intéressant.

Citation :

Presidential candidate Mitt Romney told a group of Hispanic Republicans today that immigration is “at the very foundation of the whole concept of America,” even as he tiptoed around what could be a sticking point in his effort to court Hispanic voters — his opposition to the comprehensive immigration bill that failed in Congress last month.

Speaking to members of the Republican National Hispanic Assembly — a group that supported the immigration policy overhaul — Mr. Romney said that the debate about the measure had been “mischaracterized” by some people and added that it is “very important that we as a party communicate how much we value immigration.”

Mr. Romney had been a vocal opponent of the bill, which one of his rivals for the Republican nomination, Senator John McCain, championed in the Senate. During the campaign, Mr. Romney has highlighted his efforts as governor of Massachusetts to enforce immigration laws and fight proposals to give driver’s licenses to illegal immigrants and let them to pay in-state tuition at public colleges and universities.

But Mr. Romney rejected the notion that he and other Republicans risked ceding the Hispanic vote to the Democrats over the immigration issue, saying that on the whole, “the values of the Republican Party align very closely with the values of the Hispanic community.”

Today Mr. Romney also responded to assertions made in an internal campaign memo that he and not Rudolph W. Giuliani, who has been a favorite in the national polls, is best positioned to win the Republican primary.

“I’m far from the front-runner at this point,” Mr. Romney said. “I value people who exaggerate on my behalf, but unfortunately there are a couple of guys that are pretty strong up there. I’m still an underdog, but battling hard.”

The contents of the memo, written by Romney strategist Alex Gage, were first reported in The Washington Post.

At the Hispanic assembly’s annual convention in Washington today, Mr. Romney sought to distance himself from those who say that Hispanics are “changing the culture” in the United States as their numbers grow in many states.

“The Hispanic community is very much a part of the American culture,” Mr. Romney said, adding that Hispanics are “quintessentially American.”

Bettina Inclan, the Republican National Hispanic Assembly’s executive director, said that her group is paying close attention to how the presidential candidates have been positioning themselves on a variety of issues important to the nation’s Hispanic population. Although immigration policy is at the top of the list, she said it’s not the only one that will determine how Hispanics will vote in this election cycle.

“We are supportive of candidates that understand the importance of the Hispanic community,” Ms. Inclan said. “But at the end of the day, Hispanics are not going to be single issue voters.”

source: NY Times